Dans cet article, vous trouverez les six catégories de sources de pollution de l’air ainsi que des conseils pratiques pour les éviter. L’article se termine par un rappel concernant l’importance d’une bonne qualité de l’air pour la santé.

Les sources de pollution de l’air intérieur

Les sources de pollution de l’air intérieur sont nombreuses, certaines sont d’origine biologique (les agents infectieux, les allergènes) alors que d’autres sont d’origine chimique (monoxyde de carbone, composés organiques volatils (COV), fumée de tabac, pesticides…). Leurs effets sur la santé sont nombreux, on retiendra en particulier les maladies respiratoires ou certains cancers.

Comme évoqué dans un précédent article, nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des lieux clos : domicile, travail, transport, etc. La qualité de l’air intérieur fait donc partie des enjeux de santé publique.

Selon l’ADEME, quelques produits et pratiques qui dégradent la qualité de l’air :

  • Matériaux et produits de construction, de décoration, mobilier ;
  • Produits d’entretien de la maison, des désodorisants, parfums d’intérieur, encens, bougies, insecticides, etc. ;
  • Produits de toilette, cosmétiques, parfums
  • Activités et habitudes (tabagisme, cuisine, bricolage, lavage des vitres, des sols, bricolage, jardinage…)
  • Animaux domestiques
  • Moisissures

Un chauffage ou un chauffe-eau mal entretenu peut être une source de pollution, parfois très dangereuse. De même, un système de ventilation mal installé ou mal entretenu peut favoriser la présence de polluants et les disperser dans le logement.

J’ai déjà évoqué les moisissures dans un autre article. Elles peuvent être causées par la phase de chantier, mais aussi se développer dans un logement si ce dernier a un taux d’humidité très élevé et qu’il est trop chauffé.

Le radon (gaz radioactif) est également un polluant de l’air intérieur. Celui-ci se dégage naturellement des sols et en quantité plus ou moins importante selon la région dans laquelle on se trouve. Il est présent en plus grande quantité en Auvergne, Limousin, Franche-Comté, Corse et Bretagne. On le repère difficilement car il est inodore et incolore. On le retrouve dans les espaces les moins bien ventilés, tels que les caves.

Source : https://www.ademe.fr/expertises/air-bruit/chiffres-cles-observations/chiffres-air-interieur

Comment les éviter ?

Il existe de nombreuses astuces pour éviter ces différentes sources de pollution dans la mesure du possible.

Tout d’abord, un grand nombre de réglementations a vu le jour ces dernières années dans le but de limiter l’utilisation de produits nocifs à la santé. Ensuite il faut que les professionnels et les utilisateurs soient bien informés des matériaux utilisés et des produits qu’ils contiennent.

Dans le quotidien, la première bonne pratique est d’aérer son logement 15 minutes, 2 fois par jour.

Installer des systèmes de chauffage fiables et performants, ne pas éteindre le chauffage en son absence pour le rallumer ensuite : les murs vont refroidir et ainsi il y aura un risque de condensation et donc d’élévation de l’humidité en rallumant le chauffage, ce qui entraîne la possible apparition de moisissures.

Privilégier l’achat de produits d’entretien de la maison plus écologiques. Pour cela, bien regarder les étiquetages. Le propre n’a pas d’odeur ! Les produits odorants ou parfumés contiennent des COV. Ne pas abuser des bougies et encens.

Pour limiter le développement de moisissures, d’acariens et autre indésirables, il est préférable de maintenir un taux d’humidité compris entre 40 et 60% et de maintenir une température comprise entre 19 et 21°C pour les pièces de vie et 18°C pour les chambres.

Chiffres clés pour conclure sur l’importance de la qualité de l’air intérieur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur les sites suivants :

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