Quand on démarre une ACV (Analyse de Cycle de Vie), une des premières questions à se poser est de… savoir où s’arrêter ! Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, la réponse à cette question ne dépend pas de l’objet technique qui est étudié. Mais de considérations d’ordre beaucoup plus pratique : budget d’étude, délai, disponibilité des infos…
Comme l’illustre le schéma ci-dessous, l’approche est complexe.
Alors, sans aucune contrainte, les frontières d’une ACV peuvent rapidement s’étendre à l’infini.
Même pour un objet très simple.
Par exemple, pour faire un jouet nous avons besoin de…
> plastique, ou de bois si on est un peu plus écolo. Et pour couper de bois il faut des…
> machines, qui sont alimentées en…
> énergie fossiles, extraites à partir d’…
> autres machines, qui sont conduites par des…
> gens, qui habitent dans des…
> maisons, qui ont besoin de…
> chauffage, produit à partir d’…
> électricité, issue du…
> …
Bref, vous avez compris.
Heureusement, l’ACV a tout prévu. Ainsi les facteurs d’émission (par ex: la quantité de CO2 par kg de bois coupé en forêt) intègrent déjà une estimation de l’impacts de toutes les étapes induites.
Ouf !
Sources :
Super titre ! et ouf heureusement que l’ACV est là 😉
Merci Céline !