Poussé par le développement des énergies renouvelables, l’électrification de nos usages énergétiques et la digitalisation les besoins en terres rares augmentent considérablement. Mais qu’est ce qu’une terre rare ?
Une société en transitions
La transition énergétique est plus que nécessaire aujourd’hui pour lutter contre la dépendance de nos sociétés aux énergies fossiles. Elle implique de réduire nos consommations énergétiques par la sobriété et l’efficacité énergétique et de décarboner notre énergie. Cette décarbonisation entraîne le développement des énergies renouvelables et l’électrification de nos usages énergétiques.
On assiste également à une révolution numérique depuis plusieurs années. En effet l’augmentation et la diversification des objets connectées, l’intensification des flux de données et l’utilisation du numérique dans la transition énergique sont des exemples qui illustrent la place grandissante du numérique dans nos vies.
Tous ces changements sociétaux ont un point en commun : les terres rares.
Qu’est-ce que les terres rares ?
Il existe 17 terres rares : 15 lanthanides, l’yttrium et le scandium. Ces minerais sont des ressources naturelles mais non renouvelables à l’échelle de temps humain. Elles sont appelés ainsi dû à la complexité de leur production. En effet elles sont présentes dans des proportions infimes dans la croûte terrestre et mélangés à des métaux abondants.
Les terres rares appartiennent aux 30 matières premières critiques recensée par l’Union Européenne. Ces matières premières sont considérées « critiques » dû à la combinaison d’un risque d’approvisionnement au cours des 10 prochaines années et de leur importance économique.
D’ailleurs grâce à leurs propriétés physiques et chimiques uniques, on retrouve ces minerais dans de nombreux objets de nos quotidiens comme dans les voitures électriques, les technologies numériques et les éoliennes. Il faut par exemple 17kg de terres rares dans une éolienne offshore (à aimant permanent). Aujourd’hui, on consomme environ 130 000 tonnes de terres rares par an et la consommation augmente annuellement de 2,7 % depuis 1970. La croissance de la demande est estimée à 6% dans les années à venir.
Une dépendance aux métaux rares est-elle donc en train de se profiler ?
Solenne Sans
Etudiante au sein du mastère spécialisée Acteur pour la transition énergétique
Sources :
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