Pour des déplacements au sein de l’europe et même dans le monde, dans la mesure du possible, il serait plus judicieux de se déplacer en train pour des soucis environnementaux.

L’empreinte carbone, mais pas que

 

C’est un critère auquel les voyageurs sont de plus en plus sensibles et qui alimente depuis quelques années une hostilité vis-à-vis de l’avion. Pour un trajet de 1000 km , chaque passager émet l’équivalent de 2,4 kg de CO² en train à grande vitesse contre 230 kg en avion, selon Ecolab, un service dépendant de l’Agence de la transition écologique.

En 2019, 22,6 % des moyen-courriers ont atterri ou décollé avec plus de 15 minutes de retard en France , contre 14,6 % pour les liaisons ferroviaires internationales de la SNCF , selon l’AQST. Les vols intra-européens d’Air France affichaient en 2019 un taux de ponctualité de 79,92 % , selon OAG, agence spécialisée dans le traitement des données des vols. Parmi les 13 pays évalués entre 2012 et 2017, les bons élèves sont la Lettonie, la Suisse et les Pays-Bas, les moins bons sont la France , la Belgique et l’Italie.

Le transport de vélos et d’animaux domestiques est gratuit ou payant selon les compagnies ferroviaires. En France, comptez 7 € pour les petits animaux voyageant dans un sac ou un panier, ou 50 % du prix plein tarif d’un billet 2nde classe, calculé sur la base du barème kilométrique, pour les chiens de plus de 6 kg. Mais à ce prix qui peut vite grimper pour un Paris-Marseille, ils auront juste le droit d’être assis… sous vos pieds. Sur la plupart des compagnies aériennes, le billet au tarif de base inclut un seul bagage cabine .Son transport est donc inclus dans le prix du billet s’il s’agit du seul bagage confié.

 

 

Toute fois, tout n’est pas rose car

Si le moyen en lui même paraît moins émissif que l’avion, la structure en elle même, c’est autre chose. En France, la SNCF est à la fois le premier consommateur d’électricité et le premier consommateur industriel d’électricité avec 10 % du marché.

La SNCF, premier consommateur d’électricité et grand consommateur d’énergie fossile

« Cela représente 17 térawatt–heure dont 9 en électricité, 1 en gaz naturel et le reste correspond à des tonnes équivalent pétrole avec près de 40% des trains régionaux, les bus et notre filiale Geodis qui fait du transport routier de marchandises. » Sur les 9 teraW/heure d’électricité consommée, le fleuron ferroviaire français vise les 50 % d’électricité dite « verte » d’ici 2025 via l’achat direct à des producteurs. L’entreprise projette aussi de produire de l’électricité en installant des panneaux photovoltaïques sur les toitures de ses bâtiments et d’investir dans des « fermes solaires ».

Afin de limiter la propagation de la végétation sur les voies ferrées, la SNCF utilise entre 35 et 38 tonnes par an du tristement célèbre herbicide fabriqué par Bayer-Monsanto. Des techniques alternatives de désherbage sont à l’étude. L’une des plus prometteuses ? L’emploi de robots de tonte. Parce que c’est très exactement ce à quoi mène l’innovation technologique dite « verte » : elle vise à chercher des substituts aux techniques existantes en déplaçant la pollution au niveau d’un autre échelon de la chaîne de valeur.

Même si, elle reste toute fois très engagée

Afin de susciter d’avantage votre intérêt pour ce sujet je mets à votre disposition cet article très enrichissant sur la sncf  

 

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Yvon Metang

http://www.linkedin.com/in/yvon-metang

 

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