Le café, une des boissons les plus consommées au monde

Le café est une des boissons les plus bues et une des marchandises les plus échangées dans le monde. Chaque année, un Français en consomme environ trois kilogrammes, ou une à trois tasses par jour.

Cette quantité est pourtant loin des plus gros consommateurs mondiaux que sont les Finlandais et les Néerlandais avec plus de sept kilos par an.

Le café est un vrai symbole de la mondialisation. Consommé partout dans le monde, le café a même conquis la Chine, dans une culture qui privilégie traditionnellement le thé. Sa culture est également mondialisée et si l’on attribue les premières plantations de caféiers à l’Éthiopie, c’est maintenant le Brésil qui est en tête des pays producteurs avec plus de 3,5 millions de tonnes produites.

Quel est l’impact environnemental du cycle de vie du café?

Les conséquences sur l’environnement de la production et la consommation de café ne sont pourtant pas anodines. On estime que l’empreinte carbone d’une tasse de café varie de 50 à 250g CO2eq selon le type de breuvage et la façon de préparer le café. La production a le plus d’impact, représentant 50 à 80% de l’empreinte carbone, la préparation et la consommation de 20 à 50%.

Produit mondialisé, il doit être transporté de son lieu de production à son lieu de consommation, générant des émissions importantes, mais limitées par rapport aux autres phases du cycle de vie.

Pour la production, c’est l’utilisation d’engrais qui génère le plus d’impact, leur application générant du protoxyde d’azote (N2O), un gaz à effet de serre puissant. L’achat d’un café biologique permettrait donc de réduire significativement l’empreinte carbone du café. Cependant, la productivité de ce dernier étant moindre, il faudra plus de terres cultivables pour obtenir la même quantité, ce qui aura plus d’impact potentiel sur les écosystèmes.

L’impact à l’utilisation

Des études ont montré que l’empreinte environnementale d’une cafetière à capsule ou à filtre est à peu près équivalente. La capsule ne représente que 8% de l’impact carbone alors que le gaspillage de 50% du café filtre (on prépare 6 tasses pour en consommer 4) augmente l’empreinte carbone de 30%. Également, l’ajout de produits laitiers peut multiplier jusqu’à 5 fois l’impact d’une tasse.

Le changement climatique menace les plantations café

Si l’empreinte environnementale de la consommation de café n’est pas anodine, la sécheresse induite par le changement climatique pourrait menacer la production. Les caféiers sont en effet très vulnérables aux hausses de températures et sécheresses. On estime que la pression climatique pourrait réduire de 50% les zones propices à sa culture d’ici 2050. Les scientifiques travaillent donc pour développer de nouvelles espèces résistantes et résilientes. Et pour nous garantir l’accès à notre boisson préférée, même au temps de l’apocalypse climatique.

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