Cet article est le premier d’une série qui vise à expliquer quelle est la place du stockage dans la transition énergétique : ici, nous faisons l’état des lieux de ce qu’il en est.
Crédits : Petmal
Sortir des énergies fossiles : un futur énergétique qui dépend des énergies renouvelables
« Zéro émission », « neutre en carbone », « renouvelable », « énergie bas-carbone » … Des termes martelés tous les jours par les médias, les scientifiques ou encore les politiques. On le sait, il n’existe plus aucun doute scientifique sur l’urgence à agir. En effet, le dernier rapport du GIEC alarme sur la trajectoire que prend le réchauffement climatique : on s’éloigne progressivement de l’objectif d’1,5°C fixé à la COP21.
Pour atteindre cet objectif, un Français doit émettre au maximum 2 tonnes équivalent CO2. Hors pour le moment, il émet en moyenne 11 tonnes équivalent CO2 (Source : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lempreinte-carbone-des-francais-reste-stable). Cela signifie diviser par 6 ces émissions, dans tous les domaines (habitat, transport, alimentation, service public…). Alors à moins de déménager dans une plus petite surface, de revendre sa voiture ou encore de ne plus acheter neuf, ce sont les moyens de production qui doivent être améliorés, et notamment les énergies utilisées pour produire.
Le stockage, une technologie clé pour la transition énergétique
Ce futur énergétique à horizon 2050 (autant dire demain), place en son centre l’utilisation des énergies renouvelables. Seulement voilà, ces énergies peuvent être complexes : la nécessité sur les réseaux électriques d’avoir à tout instant un équilibre entre la production et la consommation s’associe difficilement au principe d’intermittence.
En effet, l’intégration de volumes importants d’éoliennes ou de panneaux solaires engendre de grands besoins en flexibilité. C’est à ce niveau que le stockage intervient pour non seulement assurer la stabilité des réseaux, mais aussi augmenter l’utilisation du productible venant des énergies renouvelables.
Quelles sont les technologies matures pour répondre à cette problématique ? Comment intégrer ces énergies renouvelables dans le mix énergétique français ?
Nous tâcherons de répondre à ces questions dans une suite d’articles.
Pour aller plus loin, RTE – Futurs Energétiques 2050 (octobre 2021)
Emilie BAËS
Mastère Spécialisé Acteur Pour la Transition Energétique (MS APTE)
emilie.baes@audencia.com
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