Dans les campagnes françaises, un acteur insoupçonné du changement climatique broute paisiblement : le bétail.

À première vue inoffensifs, ces ruminants sont en réalité au cœur d’une problématique environnementale de taille. L’agriculture, avec une responsabilité de 20 % dans les émissions françaises de gaz à effet de serre, doit aujourd’hui répondre à un impératif écologique pressant, celui de la réduction des émissions de méthane.

Quand les ruminants riment avec réchauffement

Les ruminants, avec leurs estomacs multiples, sont devenus des producteurs de méthane de premier ordre grâce à un processus naturel de fermentation. En effet, les rots des vaches libèrent d’importantes quantités de CH4, contribuant ainsi de manière significative à l’effet de serre et aux bilans carbone alarmants de l’agriculture

 

la science propose des solutions innovantes  :

  • L’algue : Super-ingrédient du régime bovin ?

L’ajout d’algues dans l’alimentation des vaches représente une avancée remarquable. Les recherches montrent que certaines espèces d’algues, comme l’Asparagopsis taxiformis, ont la capacité d’inhiber la production de méthane par les micro-organismes du rumen. Cette percée pourrait réduire de façon significative les émissions, bien que le palais des bovins reste à convaincre.Projet Meth’Algues

  • La génétique au service du climat

Une autre piste s’ouvre avec la sélection génétique. En modifiant la population microbienne du rumen via la génétique, il est envisageable de développer des vaches émettant naturellement moins de méthane. Cette approche, encore à ses débuts, pourrait révolutionner l’élevage. On adhère ou pas.

Et si, on levait le pied sur le steak frites?

En choisissant consciemment de limiter notre consommation de produits carnés, nous avons le pouvoir d’impacter directement la demande en viande et, par conséquent, de réduire le cheptel nécessaire à sa production. Cette approche volontaire et réfléchie est une étape décisive vers l’avènement d’une ère de durabilité.

Prêt pour le défi?

SOURCE : Rapport FAO

 

 

 

 

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