La métropole Rennaise a appliqué il y a 50 ans un principe aujourd’hui incontestablement important dans l’urbanisme moderne : la densification. Cette densification permet de minimiser l’impact écologique de la ville en limitant son étalement, et garantir une qualité de vie en la rendant parcourable en vélo et transports en communs.
Une politique de la ville stable depuis 50 ans
Si la fabrique de la ville est aujourd’hui reconnue comme étant un processus long, complexe et qui peut s’avérer sinueux, la métropole Rennaise peut être considérée comme un exemple singulier dans le paysage urbain Français. En effet, depuis la création du district urbain de l’agglomération rennaise (DUAR), dans les années 70, la politique de densification de la ville et l’archipélisation de la métropole ont traversé les générations, les mandatures et les révolutions économiques et technologiques, dans une stabilité qui laisse songeur.
La densification comme boussole
La densification est un axe majeur de la politique urbaine de la ville, choix qui se retrouve dans le paysage urbain de la cité Rennaise, où il n’est pas rare de croiser des logements collectifs à plus de 10 étages jusqu’aux abords du centre-ville. Rennes est de plus l’une des 4 villes de Frances à encore construire des Immeubles de Grande Hauteur (IGH), et les projets de construction vont bon train, allant jusqu’à la création de nouveau quartiers, notamment aux abords du centre-ville (Baud-Chardonnet).
Si la densification de la ville a ses détracteurs, elle a également de nombreux atouts. Outre l’accès privilégié qu’ont les habitants à la ville en général (parcs, commerces, lieux de culture…), la ville est parfaitement parcourable à vélo et le réseau de transports rend la voiture inutile à l’intérieur de l’espace urbain.
La nature et la convivialité : les grands gagnants de la densification
Cette politique se base sur un choix fort : la ville doit être contenue dans son périphérique ! Afin d’éviter l’étalement urbain, il est décidé que les villes qui composent alors le district doivent chacune densifier leurs centres, et limiter leurs empreintes au sol. De ce fait, la ville de Rennes possède une ceinture verte sur la quasi-totalité de son périmètre, et les espaces périurbains sont majoritairement des champs et des espaces naturels non domestiqués. Contrairement à la ville de Nantes, la séparation entre les villes qui composent la métropole est claire, et le paysage urbain change du tout au tout en passant de Rennes, ville principale, et « grande île » de l’archipel, aux villes et la périphérie.
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