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Face aux conséquences émotionnelles que peut engendrer la prise de conscience autour du dérèglement climatique, nous nous proposons de considérer l’éco-anxiété comme un moteur pour changer les choses !
C’est avec un titre de film que je souhaitais communiquer avec vous aujourd’hui !
A l’instar de ma collègue Pauline MANHES, qui a choisi le cinéma comme vecteur de sensibilisation et d’apprentissage pour médiatiser sur la transition énergétique via notre blog, je crois au poids des mots, à la force des images et en la puissance des émotions, pour générer le changement.
Mais parfois ou souvent devrais-je plutôt dire, à en croire les enquêtes sur l’éco-anxiété, ce qu’on découvre autour de ces sujets peut faire peur ! A ce sujet, je vous invite à lire l’article (très humain!) de ma collègue Brigitte COLLIN sur la Solastalagie.
Alors, qu’est-ce qu’on (en) fait ?
Faut-il fermer les yeux ? Faut-il n’ouvrir qu’un œil (et passer sa vie à faire des clins d’œil à son prochain !) ? Ou faut-il apprendre à ouvrir les deux yeux ?
Emmanuel Cappellin – le réalisateur du film « Une fois que tu sais » – indiquait dans une interview que parfois, en suivant l’actualité, une émotion très forte le submergeait et il s’effondrait. Il confie que son film a été pour lui un « processus cathartique » qui lui a permis de transformer ces périodes régulières de tristesse ou de désespoirs passagers en autre chose : « Il y a un élan d’action après un changement de regard sur les choses. »
Et si c’était ça la solution ? Se mettre en action, à son échelle, selon les thématiques qui nous intéressent ? « Faire sa part » comme dirait l’autre…
Lorsque j’ai décidé de reprendre mes études pour intégrer la formation Acteur pour la transition énergétique, je n’avais pas d’idée arrêtées sur le périmètre ou les missions que je souhaiterai porter demain. Et c’est un projet de groupe qui m’a amenée à prendre conscience du poids du numérique (4% des émissions de gaz à effet de serre aujourd’hui et 7% attendus en 2025) et à vouloir agir dans ce secteur.
Sous l’excellente idée de Mylène MAGNON, nous avons travaillé sur la problématique de la messagerie électronique, parfois appelée en entreprise « le mal du siècle ». La fine équipe a, dans un premier temps, sensibilisé le jury sur le poids environnemental et social de la messagerie électronique (nous avons écrit un petit billet sur le sujet juste ici). Dans un second temps, imaginé un plug-in basé sur l’intelligence artificielle pour réduire le poids de notre messagerie électronique ! Nous avons remporté le challenge auprès de nos collègues de promotion à Audencia mais avons perdu en finale. Le jury a préféré le projet d’une autre école qui a créé des décorations de noël connectées et « responsables ».
Mais la défaite ne nous a pas ôté notre enthousiasme ! Lors d’un nouveau projet en Design Thinking, la fine équipe a eu l’idée de se retrouver pour travailler ensemble à la réduction de la pollution numérique ! Loin du plug-in, nous avons cette fois développé un projet de « Serious Game au service de la planète ». Nous avons basé notre concept sur la cible des Gamers-influenceurs sur les plateformes telles que Youtube ou Twitch. Une expérience immersive va plonger nos joueurs dans un monde aux ressources limitées (tiens, tiens, ça me dit quelque chose…) dans lequel ils seront sensibilisés aux effets du dérèglement climatique et pourront agir, concrètement, pour limiter leurs impacts. Notre recette s’appuiera notamment sur un tableau de bord reprenant divers indicateurs :
- Une jauge permettant de connaître son empreinte carbone en temps réel, missions après mission, choix après choix
- La température de la pièce
- Puissance du débit internet
Ce projet nous aura permis de retravailler tous les quatre ensemble et de découvrir/développer nos capacités créatives !
Parce qu’il n’y a pas qu’un seul moyen d’être acteur pour un monde plus responsable, on vous souhaite de trouver le(s) vôtre(s) !
Pour aller plus loin :
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