Le contexte

Ce n’est maintenant plus un secret pour personne, il y a un lien fort entre le réchauffement climatique et personnes réfugiés de plusieurs façons.

Tout d’abord, le réchauffement climatique peut entraîner des catastrophes naturelles, comme des inondations et des sécheresses qui peuvent obliger les gens à quitter leur domicile et à migrer vers d’autres endroits.

De plus, le réchauffement climatique peut inciter les gens à quitter leur pays d’origine pour des raisons économiques comme la perte de terres agricoles productives.

Enfin, certains pays sont plus vulnérables au réchauffement climatique en raison de leur manque de ressources et de leur faible capacité à s’adapter à ses effets, ce qui peut également contribuer à la migration.

 

Aujourd’hui l’ONU estime à 20 millions de déplacé climatique par an. C’est la première cause de migration dans le monde, devant les guerres.

Et cela devrait s’intensifier car d’après la banque mondiale ce sont 243 millions de déplacés climatiques en 2050.

L’ONU a, depuis 2020, demandé aux pays d’intégrer le statut de réfugié climatique.

On ne compte plus les catastrophes naturelles dans le monde : les feux de forêts en Australie en 2020, les canicules en Inde et Pakistan en 2022, la vague de froid aux Etats-Unis en ce début 2023.

Et en France : les incendies qui ont brulés plus de 60000 ha en 2022 (et libérant plusieurs millions de tonne de CO2), la sécheresse qui a plongé 92 départements en restriction d’eau et une centaine de commune privée d’eau potable pendant plusieurs jours en 2022, et la fonte des glaciers des Alpes causant plusieurs morts.

 

 

Les freins 

 

Nous savons que ce sont les pays du Sud qui vont être impacté en premier par les conséquences du réchauffement climatique. Il est donc nécessaire pour la France de s’adapter pour accueillir du mieux que possible les personnes qui vont être contrainte de migrer.

Cependant, nous avons pu voir que l’immigration est un sujet sensible, notamment pendant la campagne présidentielle de 2022.

Malheureusement plusieurs idées reçues font qu’on ne se pose pas la question de comment on inclut les personnes mais plutôt de comment on les exclut.

 

Essayons de casser certaines fausses idées qui paralyse la résilience que la France peut avoir face aux migrations :

 

« Les étrangers nous piquent notre travaille » : Aujourd’hui il y a 360 000 emplois qui ne sont pas pourvu en France et souvent dans des métiers du primaire et secondaire qui sont essentiels au bon fonctionnement de la société.

De plus, en France 15% des entrepreneurs sont étrangers (alors qu’ils représentent 7,7 % de la population). C’est-à-dire qu’ils créent des emplois.

Enfin dans plusieurs régions de désert médical, ce sont des médecins étrangers qui assurent les consultations.

On peut aussi dire que pour résoudre des problèmes, la différence de culture peut permettre de trouver plus de solutions.

 

« Sans les réfugiés, il n’y aurait plus de délinquance » : Comme l’évoque le sujet de l’article, il faut un accueil digne. Aujourd’hui, une personne qui attend sa demande d’asile ne peut pas travailler donc cela crée une économie informelle et parfois de la délinquance. De plus un immigré se fait contrôler 7 fois plus qu’un français, ce qui fait augmenter les statistiques.

 

« Les étrangers nous coutent cher » : l’OCDE a fait une étude dans 25 pays entre ce que coutait la migration et ce qu’elle rapportait. La contribution des immigrés est de 2500 milliards de dollars et le coût est de 1900 milliards de dollars. Le solde est positif !

 

 

Nous avons pu voir à travers cet article que le sujet de l’accueil des réfugiés est primordial dans le contexte du réchauffement climatique mais qu’il y a une certaine réticence en France par crainte ou par peur de l’inconnu. Nous ne pouvons pas attendre 2050 pour se poser ces questions sur l’accueil des réfugiés si nous ne voulons pas revivre le scénario d’urgence que nous avons vécu avec le covid.

Et vous qu’en pensez-vous ?

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