Le financement des projets d’Energies Renouvelables est un enjeu crucial pour atteindre la transition énergétique mondiale. Les énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne, solaire, hydroélectrique et géothermique offrent une alternative durable mais nécessitent des investissements importants pour leur déploiement à grande échelle.
Leviers de financement des projets d’Energies Renouvelables
Il existe plusieurs sources de financement pour les projets d’énergie renouvelable. Les gouvernements peuvent soutenir ces projets en accordant des subventions , des prêts à taux bonifiés, des incitations fiscales et en favorisant l’accès au marché. La participation de l’Etat est essentiellement indirecte à travers les mécanismes de soutiens qui assurent la rentabilité des projets ENR. Les entreprises peuvent également investir directement dans des projets d’énergie renouvelable ou acheter de l’énergie renouvelable pour alimenter leur activité.
Les investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension et les assureurs peuvent également contribuer au financement des projets d’énergie renouvelable en achetant des obligations vertes ou en investissant directement dans des projets. De plus nous avons les initiatives de financement participatif. A l’instar des fonds de capital-risque ils permettent aux citoyens de participer au financement de ces.
L’Union européenne a également mis en place des mécanismes de financement pour les projets d’énergie renouvelable, tels que le Fonds pour l’énergie durable, qui a pour objectif de stimuler l’investissement dans les énergies renouvelables en Europe. Les banques internationales telles que la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement offrent également des prêts pour les projets d’énergie renouvelable dans les pays en développement.
Contraintes au financement des projets d’Energies Renouvelables
Au-delà de ces leviers forts intéressants, l’accès et l’utilisation de ces ressources peuvent être contrariés par l’environnement du projet.
La survie de ces projets repose sur plusieurs facteurs : Une limitation des coûts; un respect des délais au vu des autorisations périssables; Une bonne gestion du nombre important de parties prenantes; une permanence de la trésorerie pour supporter les coûts de la phase d’initiation du projet (Etudes, Médiations, Autorisations).
Les Projets ENR sont relativement long. De la phase de développement à la construction on peut mettre de 5 à 8 ans, ce qui entraine d’énormes modification dans les prévisionnels. Gros risque pour les banques et les grands fonds d’investissement qui peuvent être retissant à l’investissement. De plus, de la mise à disposition des fonds au démarrage des travaux peut se passer 8 à 24 Mois. Cet élément à priori négligeable entraine une divergence des coûts du fait de l’inflation croissante. Ce dernier influençant le prix des matériaux et de la main d’œuvre.
Par ailleurs, Tout au cours de l’exploitation, le prix des Obligation d’achat sont constants, voir décroissants pour certaines filières. Dans la même période les coûts d’exploitation peuvent aller croissants ce qui impacte la rentabilité globale des responsables.
Nous notons que les fond d’investissements spécialisés représentent un volume assez marginal dans le capital d’un projet ENR. Il s’agit des investissements de quelques centaines de milliers d’Euro. Les Banques et les
Pour conclure, trouver des financements pour les porteurs de projets est un défis permanant. Les porteurs de projets doivent faire preuve d’une grande capacité d’anticipation. Associé à cela une bonne gestion des parties prenantes pour inciter les faveurs des grands fonds d’investissement. Nous notons Néanmoins qu’une bonne politique financement pourrait être un levier de la participation et d’implication citoyenne.
Sources :
- Green univers : Face à la crise, financer les projets ENR
- Energie-partagée : Financer son projet
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