Sous certaines réserves, l’hydrogène pourrait être l’énergie de remplacement pour décarboner le transport. Il est pressenti pour jouer, dans les prochaines décennies, un rôle majeur en tant qu’énergie de propulsion des véhicules terrestres et aériens, des fusées et des vaisseaux spatiaux.

L’hydrogène vert, produit à partir de ressources énergétiques renouvelables, pourrait fournir, aux pays en développement, un vecteur énergétique sans carbone pour soutenir leurs objectifs en matière d’énergie durable.

Il pourrait être produit localement, créant des opportunités économiques et renforçant la sécurité énergétique en réduisant l’exposition à la volatilité des prix du pétrole et aux perturbations de l’approvisionnement.

Aujourd’hui, les coûts associés à la production, au stockage et à la distribution de l’hydrogène restent élevés, et les soutiens financiers frileux. Ceci tient surtout au fait que l’hydrogène est à la fois largement connu en tant qu’élément chimique et totalement inconnu en ce qui concerne l’infrastructure et les pratiques que son déploiement impliquerait réellement.

Le défi de demain sera alors de faire passer l’hydrogène du stade d’une matière première traditionnelle pour l’industrie chimique à celui d’un vecteur énergétique à la fois inépuisable, bon marché et décarboné pour toutes les mobilités.

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