Les biocarburants initialement précurseurs des énergies bas carbone pour la mobilité face au solutions électrique et et hydrogène.
La demande en biocarburants, une tendance économique baissière factuellement prévisible.
Les transformations sociétales engagées conduiront à une réduction des mobilités par le recours croissant au télétravail, un urbanisme repensé pour limiter l’étalement urbain et remettre l’habitat à proximité du travail. Les besoins en mobilité restants encore conjointement assurés par des véhicules thermiques alimentés en carburants fossiles et biocarburants et électriques. De ces changements sociétaux et techniques, dont la fin annoncée des moteurs thermiques, il résultera mécaniquement une baisse de la demande en biocarburants.
L’offre en biocarburants, un renouvellement par les biocarburants avancés plus éthiques qui tarde à venir.
La première génération de biocarburants est toujours majoritaire à 90% avec une production à basse de matières premières agricole générant des conflits d’usage des sols, un recours à l’agriculture intensive éthiquement contestable et par effet rebond sous la menace des effets du dérèglement climatique.
On a bien une consommation en baisse structurelle prévisible, une production conventionnelle pas suffisamment verte et qui verra en sus réduire les subventions allouées. Quant aux biocarburants avancés, actuellement 10% de la production mondiale, ils devraient théoriquement profiter du report de subventions. Seulement face à l’avènement de l’électrique et de l’hydrogène y aura-t-il encore une place pour une troisième technologie dans le mix de la mobilité à horizon 2030.
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!